Edito
19.06.2008

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LE RETABLE DU MAITRE D'AUTEL DE L'EGLISE DE SAINT LAURENT


cliquez pour agrandir ... Un dossier qui fut approché par le conseil municipal de m. Larribe, dans les années 1998-2000 avec une étude de reconstitution.
J'avais repris ce dossier avec le département dès notre arrivée.
Les sommes retenues étaient telles qu'elles ne nous ont pas permis d'imaginer une restauration et même pas une conservation.
En constante et étroite collaboration avec le département nous avons à plusieurs reprises ré-ouvert ce dossier pour en arriver, en 2007, à une étude permettant, en raison de la prise en charge par le département et un accompagnement conséquent de la région, d'envisager une conservation de l'existant.
Des chiffrages furent établis, pour une première tranche, par un appel d'offre et aujourd'hui les financeurs ont établi leurs versements : budget total : 48129 €.
Etat : 35 % = 16845 €. ;
Département : 15 % = 7219 €. ;
Autofinancement : 20 % = 9627 €. ;
REGION : 30 % = 14438 €.
Ce taux est un maximum auquel nous avons pu prétendre dans le cadre d'une opération intégrée dans la programmation 2008 relative à la convention Région/Département du Lot.
Cette étape concerne la conservation et la restauration des éléments déposés.
Il faudra poursuivre cet engagement si l'on veut redonner aux saint-laurentais-es ce patrimoine.

Je suis particulièrement satisfaite de constater que la municipalité en place depuis mars dernier poursuive ce travail élaboré et réfléchi sur plusieurs années en ayant su profiter des financements lorsqu'ils étaient disponibles, pas avant et pas après.

Je n'aurai pas la même approche de bien d'autres dossiers qui ont été abandonnés peut-être par manque de temps, de réflexions, d'objectivité ou de mise en perspectives pour l'avenir de notre cité.

Ainsi, l'abandon du préau de l'école avec une installation photovoltaïque est une erreur car il y avait là une démarche forte du conseil municipal précédent qui aurait pu être porté par le conseil actuel et le moment été parfaitement choisi avec une opportunité qui ne se représentera probablement pas dans l'immédiat.

Je m'interroge également avec le choix de l'agrandissement du cimetière, sans envisager un assainissement de celui-ci afin d'éviter des inondations des tombes mais également de l'humidité de l'église qui en est une conséquence parfaitement visible et en aggravation constante. Protéger le retable et ne pas assainir l'église ne serait pas logique.

Et que dire de l'abandon du projet d'aménagement immobilier qui ne répond plus aux besoins et aux attentes de toutes et de tous pour demain.

Le développement durable, les économies d'énergies sont au coeur de toutes les collectivités, des instances, des participations financières, des ambitions de nos élu-es départementaux et régionaux. Rester sur le côté n'est pas responsable, surtout lorsque l'on a dans les cartons les fondations qui permettraaient d'obtenir des compétences et des subventions.
Il est incompréhensible que le relais ne soit pas pris par les responsables politiques élus.

Construire la cité et l'imaginer pour demain, est de l'engagement et de la responsabilité première des élu-es.